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Les mégères de moins de 50 ans
8 mars 2010

Le lundi culture pourrie peux aussi être sexy – ben ouais...

 

Peu après la création de ce blog, j'avais abordé le monde merveilleux des Harlequin parce que souvent littérature sentimentale et culture pourrie vont de paire. Je ne m'en cache pas j'aime bien me plonger dans les méandres d'un petit roman à l'eau de rose. Sauf que je reste souvent sur ma faim question sensualité. Dans ma quête de trouver un roman de gare qui allie romantisme nauséeux et érotisme de bon ton j'ai réussi à embarquer Femme Pirate. Qui m'a trouvée ça :

passion

Tout de suite le nom de la collection « passion intense » annonce la couleur. L'histoire se passe au milieu du dix-neuvième siècle, parce que disons-le franchement, du cul en satin c'est quand même rudement mieux, genre sensuel et tout et tout... L'héroïne est veuve et drôlement en manque, même si au départ c'est une gentille lady tout bien comme il faut. Je ne m'attendais donc pas à un tel début. Car dès le chapitre un, notre gentille lady se fait prendre dans un coin par un bel inconnu dont elle ne connait même pas le nom. Ouaip. Comme ça. Derrière un paravent. C'est sensuel le paravent. T'inquiète pas ami bigot, les deux amants vont se revoir et tomber amoureux, faut bien sauver la morale. Mais jusqu'au happy-end on a le droit à maintes étreintes passionnées, avec ou sans paravent. Et que je te pelote dans tous les coins, et que j'expérimente les positions du kamasutra, et que je te taille des pipes à tout va.

Mais à part ça tous les classiques du genre sont respectés. Héroïne belle et généreuse qui n'a jamais connu l'orgasme l'amour, gentleman beau gosse mais un peu rude qui cache toutefois un cœur d'or -et de mari idéal-. Nous avons des obstacles aussi, hein, l'amour n'est pas de l'amour romantique s'il ne doit pas triompher d'abord de quelques complots cruels. Puis on échappe pas au ridicule non plus. Parce que notre héroïne elle a un nom à coucher avec n'importe qui dehors : Passion. Oui, Passion. Je suis pas sûr qu'il soit au top ten des prénoms...

Alors en résumé c'est plus pimenté que du Harlequin tout en restant loin de la véritable littérature érotique. Un petit bouquin sympathique pour se distraire en attendant le printemps. Allez, je suis sympa, je vous laisse avec un petit extrait, la première « rencontre » :

« Il ne la lâcha pas quand elle se retourna dans ses bras pour lui faire face, si bien que ses mains glissèrent en même temps tout autour de sa taille et sur ses seins dont les pointes se dressèrent au passage. Elle retint son souffle et ferma les yeux. Il lui saisit alors les poignets, doucement, avant de remonter en une lente caresse le long de ses bras, allumant sur sa peau comme de petites étincelles qui se propagèrent dans tout son corps pour venir s'épanouir au creux de ses reins. »

Allez bon lundi et à bientôt pour d'autres bêtises...

BILAN DE LECTURE

Pour arriver au bout de la romance -torride- de Passion, il y aura eu :

  • un "non mais c'est grave une cochonne quand même"
  • 1 heure 30 d'intense concentration
  • 2 verres de coca light
  • un fou rire
  • un soupir d'envie
  • deux yeux écarquillés de surprise et un peu de répugnance
  • la décision de ne jamais, mais alors jamais, appeler mon hypothétique seconde fille passion
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Commentaires
Z
PTDR!! je vais p'te le lire çui là!! si on peut rigoler à bon compte... ça me changera des commères!
C
1 fou rire ?
G
Non désolée femme-pirate, je ne salive pas devant tes recettes (même si toutes celles qui ne contiennent pas d'animaux morts (:p) m'allèchent toujours et que j'envie tes proches !!!!) je "miam" devant le livre érotique. je n'ai pas lu celui-là mais d'autres du même accabit ! par contre, je suis super etonnée ! 2 verres seulement de coca-light ? (il m'aurait fallu 2 l !) et 1 seul soupir d'envie ? veinarde !!!!!! [mdr]
F
N'empêche t'avouera qu'il était pas mal celui-là [:D]
P
Ca me fait penser à ce carton que j'avais récupéré il y a quelques années - un vrai trésor de culture éroticopourrie, dommage que je m'en sois débarrassée !<br /> Innocente comme je l'étais alors, j'avais entamé un livre sur Cléopâtre et, les yeux écarquillés, l'avait découverte à la fois bien plus mièvre et bien plus lubrique que ce que j'avais pu imaginer jusqu'alors. Un rire nerveux plus tard, j'avais reposé l'"oeuvre" sur le tas et avait décidé de me défaire de cette curieuse biblothèque.<br /> <br /> (Il me semble également que ma grand-mère était très versée dans la culture éroticopourrie... je me souviens d'un fa-bu-leux roman où en quelques pages, l'héroïne surprenait un voleur dans sa maison et... tombait sous son charme. On aurait dit un mauvais scénario de film pornographique... mais sans l'excuse de la pornographie pour expliquer l'absurdité de l'intrigue [Cheese])
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