Avec un Danacol par jour, peut-être des news plus intéressantes au JT ?
Entendu
ce matin sur I-Tele puis confirmé ici par un article sur le site du
Point : Le
président américain Barack Obama s'est laissé tenter par les bons
desserts que lui préparent les cuisiniers de la Maison Blanche et va
devoir modérer sa consommation, a indiqué lundi son porte-parole,
après qu'un examen eut décelé un taux de cholestérol trop élevé.
Déjà
qu'on lui casse les couilles l'embête sur la clope, v'la qu'il faut
carrément un porte-parole pour justifier du taux de cholestérol de
monsieur le président... Tout ça pour justifier un taux de 138
unités. Parce que oui, on a même le droit aux chiffres dans cette
affaire ô combien importante sur la scène politique internationale.
Cette attention excessive hein portée à la santé de monsieur Obama
me rappelle un peu Louis XIV heureusement sans chaise percée.
D'ailleurs l'historien Stanis
Perez
en a fait un ouvrage, à partir du journal tenu par les médecins du Roi Soleil,
et on peut se demander quelle est le point commun entre ses deux
mondes : la France du Grand Siècle et les États-Unis d'aujourd'hui
pour que la santé des puissants soit ainsi exposée, passée
au crible, décortiquée. Avec tout ça je suis bien contente des
progrès de la médecine, non que je m'inquiète de la vitalité des
hommes politiques, mais parce que Louis XIV, comme sans doute tous ses
contemporains, l'a été un peu malade tout le temps -le pôôôôôôvre-.
Genre petite vérole à 9 ans, une fièvre typhoïde à 19, une
blennorragie à 17 -il avait qu'à arrêter de fourrer sa royale
queue partout aussi- une dysenterie à 22, la rougeole à 24, une
fistule anale à 47 -fermez les yeux amis lecteurs et imaginez la
douleur...- et plein d'autres joyeusetés d'une délicatesse
arachnéenne. Ouaip. Et vous pensez-vous que nous devrions en savoir plus sur la santé du président de la République ?
Allez à bientôt pour un sujet d'actualité brûlant – ou pas.