Mea Culpa – ou pas
Deux
semaines que j'abandonne ce blog, que je n'écris pas ou -pire- que
je bâcle des articles sans intérêt ! Nous avons peu de lecteur
mais poussée par ma moralité (presque) sans faille, j'avais envie
d'expliquer pourquoi moi, Frau Torchon, avais été aussi négligente.
Oh vous étiez certainement plutôt bien entre les mains expertes de
Femme Pirate mais je ne peux pas imaginer ne pas vous avoir manqué,
que voulez-vous dans mon cas mon orgueil est inversement
proportionnel à mon talent. Outre ma paresse habituelle, mon
quotidien a été affligé d'un fléau connu et extrêmement
dangereux. Cette catastrophe se présente de manière tout à fait
inoffensive, sous les traits d'un très jeune humain curieusement
empaqueté dans une culotte en plastique où -horreur suprême-
macère parfois des excrément. Mon fils. Non pas qu'il soit
monstrueux, la progéniture de Frau Torchon ne peut pas être plus
proche de la perfection hein on est d'accord, mais cet enfant de même
pas 18 mois a de graves soucis psychologique. Voui il ploie carrément
sous le poids d'un stress monumental. Ne ricanons pas merci. Car
après tout, qui pourrait comprendre à quel point porter une culotte
en plastique dite aussi « réceptacle à caca » peut être
traumatisant ? Et je ne parle même pas de ces bouillies infâmes
dont on nourrit la pauvre créature. Avec tout ça, l'enfant est forcément criblé de soucis
et d'inquiétudes.
Bon la créature ne pipant mot on est encore
relativement tranquilles de ce côté là et théoriquement ces états
d'âme on s'en branle fout ne nous émeuvent pas plus que ça. Ouaip.
Sauf que les répercussions sur nous pauvres adultes irresponsables
sont gigantesque : le marmot a des problèmes de sommeil. Vous allez
me dire que le dodo et les marmots c'est souvent pourri, que la peur
du coucher, les problèmes d'endormissement et autres joyeuseté sont
monnaies courantes dans les familles. Sauf que bébé s'endort comme un
ange. A 20h. Sans une larme et sans un râle. Seulement 34 nuits sur 35
-voir plus- le petit humain se réveille entre minuit et quatre
heures du matin, le teint brique, hurlant et vagissant. Et pas moyen de le recoucher... Bref nous
dérangeant dans notre sommeil -ou pire dans une partie de
Pictionnary-. Pour remédier à cette insomnie involontaire, nous
avons tout essayé : changer la couche, le bibi d'eau, de lait, de
cacao, le gâteau, le petit-moyen-énorme câlin, l'indifférence, la
gentillesse, la raison, la musique, les chansons, les doudous, la
veilleuse, le noir complet, les jouets (...), et même, ô monstres que nous
sommes, le cododo, les menaces et les larmes.
Avec tout ça, Frau Torchon a l'œil de plus en plus cerné genre un peu comme ça , le teint encore plus merdique et l'esprit tellement vacillant que je me suis surprise deux fois à ranger le téléphone dans le frigo.
Mais
sinon ça va plutôt bien...