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Les mégères de moins de 50 ans
15 février 2010

Le bio et moi

Le mot est martelé de toute part. Manger sain, boire sain, chier sain. Tous les bobos1 brandissent le terme comme un nouveau talisman, comme le secret de l'immortalité : le bio. Meilleur pour la santé. Meilleur pour la nature. Meilleur pour le futur. Voilà ce qu'on en dit dans certains milieux. Pourquoi certains milieux ? Parce que le bio, c'est pas pour les pauvres. Nan. Si je suis si sûr de ça mon ami, c'est parce que je suis un tout petit peu pauvre moi-même. Alors je ne mange pas bio. Loin s'en faut. Sur le site Terraeco, ici, vous pouvez lire un article sérieux sur le sujet et voilà ce qu'ils ont découvert le prix de ce dernier cabas « boutique bio » est 160,3 % plus élevé que le même rempli de produits premier prix, soit 2,6 fois plus important. Pour manger bio exclusivement -et je vois pas l'intérêt pour la santé de manger un peu bio, c'est comme un peu arrêter de fumer, hein...- je devrais d'abord dormir à la rue.

bio

 

J'imagine déjà les protestations de mes amis mangeurs de laitue AB, animés d'une fougue missionnaire2 pour me convaincre. Je les entends me dire, de nouveau, que le choix de manger bio est plus important que l'aspect financier et qu'il suffit pour rendre cela possible de vivre différemment. Dans l'article cité plus haut, il est conseillé la chose suivante Car, pour faire du bien à son portefeuille, il faut limité les plats cuisinés chers (et trop salés), les friandises coûteuses (et trop sucrées), laisser moins de place à la viande et plus à des légumineuses abordables et gorgées de protéines. Le retour au fait-maison est souvent invoqué lorsque l'on se pointe du doigts le prix du bio ou des fruits et légumes frais aussi parce que même quand ce n'est pas bio, comment dire : hum, hum. Sauf que là faudra m'expliquer, étant un peu pauvre et femme au foyer, je fais déjà mon pain et mes yaourts et les plats tous prêts sont plutôt rares chez moi. Parfois même le « maison » est trop cher oui je ne fais pas toujours ma pâte brisée, l'acheter à Lidl étant moins couteux. Alors à part me mettre à coudre mes vêtements et élever des poules dans mon F3, je vois pas ce que je peux faire de plus ! Si encore, j'étais sûr des bienfaits du bio, peut-être que cela me pèserait-il plus de ne pouvoir en acheter. Sauf que je ne comprends toujours pas comment une terre -gorgée de nitrate, de pesticides et autres saloperies- devient saine -comme par magie- lorsque l'agriculteur se met à cultiver bio...

bio_

 

Alors non mes amis, je ne mange pas bio. Un peu par manque de conviction, beaucoup par manque d'argent. Et même que j'utilise des vrais couches jetables et que je me fous pleins de parabens sur la peau. Tiens ami lecteur à l'occasion je te parlerai de ce sujet, les cosmétiques bio, parce que là encore y en a à raconter.

1- personne à la situation financière confortable aimant porter des sarouels, se déplacer à vélo et pensant aimer la compagne bien qu'habitant dans une grande ville


2- attitude des gens sains qui nous veulent absolument du bien, même que quand je les écoute j'ai bien envie de manger un macdo tout en portant de la fourrure


Article précédemment publié dans Princesse Torchon,. Oui j'ai  pas eu le temps de vous concocter un vrai billet...

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Commentaires
F
@ femme pirate : pas taper pas taper [mdr]
F
Ouais et t'as même pas eu le temps de m'appeler bouh!!! [Triste ouin] Oui bon ok c'est les vacances, les 2 monstres à la maison, t'as une excuse valable! Mais je m'occupe, je relis true blood en attendant le 3 mars!!!!!<br /> <br /> Bisous copine! [Bisou]
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